Faire du marketing par courriel sans utiliser une plateforme spécifique aux besoins des Canadiens pourrait être comparé à quelqu’un qui se stationne dans une zone de stationnement interdite. Vous avez bel et bien vu l’enseigne jaune fluorescente. Mais puisque vous ne serez pas là longtemps et que vous n’avez besoin que du lait et du pain, vous décidez de prendre une chance.
En sortant du dépanneur, vous apercevez l’agent qui vous laisse une belle petite surprise sur votre pare-brise. Ah non! Vous sortez en courant pour essayer de négocier avec lui. En lui jouant du violon, vous essayez de lui faire croire que vous n’aviez « aucune idée » que vous n’aviez pas le droit de vous stationner à cet endroit. Le charmant policier vous répond que « c’est votre responsabilité de vous assurer de comprendre toutes les enseignes et de connaître les règlements » et vous laisse avec le ticket. ?
C’est semblable quand on parle de marketing par courriel. Si vous envoyez des courriels commerciaux, vous êtes aussi à risque de vous retrouver debout, sur le trottoir, en hiver, avec un ticket entre les mains. La seule différence est que cette infraction vous coûtera beaucoup plus qu’une contravention de stationnement.
En tant qu’entrepreneur canadien, vous avez la responsabilité de vous conformer à la loi C-28. Utiliser une plateforme de marketing par courriel canadienne qui a été pensée en fonction de la loi canadienne anti-pourriel vous aidera grandement à rester dans la légalité. Ce qu’une plateforme américaine ne peut vous offrir.
Les différences importantes entre les lois Anti-Pourriel canadienne et américaine
Les États-Unis ont adopté une loi anti-pourriel fondée sur un modèle à option de retrait (opt-out). Ici au Canada, la loi est fondée sur un modèle à option d’adhésion (opt-in). Cela veut dire qu’aux États-Unis les entreprises ont le droit d’envoyer des courriels promotionnels, sauf si le destinataire informe l’expéditeur qu’il ne veut plus recevoir ses courriels.
Selon la loi canadienne, le destinataire doit donner sa permission à l’entreprise pour lui envoyer des courriels promotionnels. Oui, ceci peut rendre plus difficile le fait de se bâtir une liste d’envoi. Mais c’est loin d’être impossible! Avec les outils et l’information nécessaires, bâtir une bonne liste de qualité est à votre portée.
Mes amis, ne soyez pas découragés! Il y a aussi un bon côté à cette loi: votre nombre de désabonnements va sûrement diminuer, parce que les gens qui prennent le temps de s’abonner sont déjà intéressés à ce que vous leur proposez. Avec moins de gens qui se désabonnent, vos envois deviendront donc plus efficaces.
Avant d’aller plus loin, vous devez comprendre les deux types de consentement.
Consentement exprès
Un consentement est jugé exprès (ou implicite) lorsque le destinataire a accompli une action pour signifier son intérêt à recevoir les contenus (abonnement, inscription, demande, etc.) Ce type de consentement est généralement obtenu par un accord écrit ou verbal, et n’a pas de date limite d’expiration. Suite à un accord verbal, il est fortement recommandé d’envoyer un courriel pour confirmer l’accord. Cette étape est importante, car la loi demande que tout soit documenté, donc vous devez pouvoir démontrer la preuve de chaque consentement.
Si vos contacts s’abonnent en ligne en remplissant un formulaire, il est recommandé d’utiliser le « double opt-in ». Je sais que vous vous dites; « qu’est-ce que ça mange en hiver le double opt-in? Ça l’air compliqué! » Ne paniquez pas, je vous l’explique. Le « double opt-in » (ou confirmation d’abonnement) est une pratique par laquelle la personne doit confirmer son abonnement en cliquant sur un lien dans un courriel de confirmation. L’idée est de s’assurer que l’individu destinataire est bien réellement la personne responsable de l’abonnement. Ça peut aussi servir comme entonnoir pour bâtir une liste de qualité. En résumé, les gens s’abonnent via un formulaire, ils reçoivent un courriel et cliquent sur un lien pour confirmer leur abonnement, c’est tout. 😉
Consentement tacite
C’est en quelque sorte les gens que vous avez le droit d’ajouter à vos listes d’envoi. Un consentement tacite peut prendre différentes formes et a une date limite d’expiration qui varie en fonction de la relation que vous avez avec cette personne ou de la manière dont vous avez obtenu son adresse courriel. Voici quelques exemples:
- Une relation d’affaires ou personnelle déjà existante
- Une relation qui découle d’une transaction commerciale (un achat ou un contrat – 24 mois)
- Une demande d’information ou de soumission (6 mois)
- Vous avez reçu ou trouvé une carte d’affaires dans un événement de réseautage ou une exposition
- Vous avez remarqué la publication d’une adresse courriel sur un site Web public. Vous pouvez ajouter ce contact pourvu que la compagnie pour laquelle elle travaille soit en lien avec vos activités et que la personne soit le bon contact dans cette entreprise (si vous vendez de l’équipement technologique, adressez-vous aux TI).
Votre but premier est de convertir tous les consentements tacites en consentements exprès le plus rapidement possible. Une bonne plateforme de marketing par courriel canadienne vous permettra de faire ceci facilement.
Comment faire grossir sa liste d’envoi tout en respectant la loi
Maintenant que vous avez reçu un cours 101 sur la loi canadienne anti-pourriel, vous trouverez ci-dessous quelques astuces pour vous aider à bâtir votre liste d’envoi tout en respectant les règles de la loi:
1. Ajouter des formulaires d’inscription partout
- Sur votre site web. Assurez-vous qu’ils soient visibles.
- Utilisez vos plateformes de réseaux sociaux. Facecook vous donne l’option d’ajouter un formulaire sur votre page.
- Les factures que vous envoyez à vos clients. Soyez créatif et utilisez votre papeterie pour faire la promotion de votre liste.
- Votre signature courriel. Mentionnez votre bulletin électronique dans votre signature de courriel et insérez-y un lien vers le formulaire d’abonnement.
2. Offrez du contenu exclusif
- Mentionnez que seulement vos abonnés ont accès à des promotions exclusives ou de l’information « top secret ».
3. Demandez leur permission
- Vous parlez à vos clients tous les jours, demandez-leur s’ils sont intéressés à recevoir vos courriels (n’oubliez surtout pas d’envoyer un courriel de confirmation).
4. Organisez des concours
- Organisez des concours sur vos réseaux sociaux ou en magasin, seulement pour vos abonnés.
5. Le réseautage
- Vous êtes exposant dans un salon spécialisé ? Profitez-en pour demander à toutes les personnes que vous rencontrez si vous pouvez les ajouter à votre liste de courriels.
- Vous connaissez assurément une entreprise qui est dans le même domaine que vous, sans être votre compétiteur? Travaillez ensemble afin de promouvoir vos services dans vos bulletins d’information. Les entrepreneurs cherchent toujours du contenu, prenez en avantage.
N’achetez pas de liste de courriels
L’achat de listes de courriels est aussi néfaste pour la santé que les plats congelés! . Bien qu’elles peuvent vous apporter un sentiment de sécurité, elles sont habituellement de mauvaise qualité. De plus, vous n’avez aucune façon de savoir si ces gens ont donné leur consentement.
Ce qui est encore plus inquiétant, c’est que vous êtes responsable légalement par rapport aux listes que vous utilisez. Donc vous vous exposez à des pénalités et des poursuites. Et n’oubliez pas que l’objectif est de bâtir une relation avec vos abonnés. C’est comme ça que vous aurez des résultats intéressants à moyen et long terme.
Notre but n’est pas de vous faire peur, mais seulement de vous dire la vérité. Suivez les conseils ci-haut et vous n’aurez pas besoin de dépenser de l’argent et perdre du temps avec des listes achetées. Cyberimpact vous permettra de grossir votre liste de diffusion en ayant l’esprit en paix.
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